15 novembre 2016

Boris Cyrulnik, invité d'honneur 2016

©drfp/odilejacob
" Pourrait-on vivre ailleurs que dans la culture dans laquelle on baigne ?
Dès qu’on arrive au monde, nous sommes entourés par des soins codés par les récits culturels. Faut-il laisser pleurer un enfant? le ligoter de bandelettes? ou s’asservir à ses besoins? A l’école, dans le quartier nous sommes entourés par les récits familiaux et les mythes de notre société. La littérature joue un rôle majeur en nous proposant des modèles , des héros auxquels nous nous identifions.

La Méditerranée a toujours joué un rôle majeur dans cette fabrication des récits et des épopées qui nous enchantent.

Roquebrune Cap Martin devient un rendez vous régulier pour aborder ces problèmes : je suis heureux d’y être invité."


Boris Cyrulnik est un neurologue, psychiatre, éthologue et psychanalyste français. Responsable d'un groupe de recherche en éthologie clinique à l'hôpital de Toulon-La-Seyne (1972-1991), il publie son premier ouvrage Mémoire de singe et parole d'Homme en 1983.
Directeur d'enseignement depuis 1996 à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de Toulon, président du Centre National de création et de diffusion culturelles de Châteauvallon (depuis 1998), président du Prix Annie et Charles Corrin sur la mémoire de la Shoah (depuis 2005). Boris Cyrulnik est surtout connu pour avoir développé le concept de "résilience" qui étudie entre autres comment renaître de sa souffrance. Boris Cyrulnik a lui-même une histoire marquée par la Seconde Guerre Mondiale et son introspection est sans doute à l'origine de sa vocation pour l'étude des comportements. À partir des années 1980, il s’attache à la transmission de son savoir grâce à ses livres : Les vilains petits canards, Sauve-toi, la vie t’appelle, Les âmes blessées (Odile Jacob)... Son dernier ouvrage s’intitule Ivres paradis, bonheurs héroïques (Odile Jacob).