3 novembre 2021

Franz-Olivier Giesbert, invité d'honneur 2021 !

© F. Mantovani/Gallimard
 Vive le roi livre !
« La vie est un livre suffisant, » disait le poète Max Jacob. Bien sûr, elle l’emportera toujours sur le livre mais elle ne le remplacera jamais. Pour être mieux appréciée, elle a, d’une certaine façon, besoin de lui. Donc, elle ne suffit pas. 
Il n’y a pas de civilisation sans culture. Il y a certes beaucoup de cultures sans livre. Mais ce n’est pas la nôtre. C’est pourquoi on ne se battra jamais assez pour l’écrit, l’enseignement, la langue française, le partage par la lecture – notre patrimoine et nos racines.
Un livre, c’est un ami qui vous accompagne, que vous quittez puis retrouvez, avec lequel vous pouvez même débattre. Pour ma part, je ne pourrais imaginer ma table de chevet sans mes compagnons des bonnes et des mauvaises nuits : « Le gai savoir » de Frédéric Nietzsche, « La pesanteur et la grâce » de Simone Weil ou encore  « Les pensées » de Blaise Pascal. Avec quelques classiques en plus et le dernier roman.
Bon salon !
 
Une grande carrière de journaliste, commencée à l’âge de 18 ans, l’a conduit au Nouvel Observateur (Directeur de la rédaction, 1985-1988), au Figaro (Directeur des rédactions et membre du Directoire, 1998-2000), puis au Point, dont il a été le Directeur de 2000 à 2014. Il y publie actuellement un éditorial hebdomadaire. Il est également directeur éditorial du quotidien La Provence. Il mène parallèlement une carrière d’écrivain par ses romans et ses essais politiques. En 1992 il a obtenu le Grand Prix du roman de l’Académie française pour L’Affreux (Grasset), en 1995 le Prix Interallié pour La Souille (Grasset), en 2016 le Prix des Écrivains du Sud pour L’arracheuse de dents (Gallimard). Il est membre du jury du Prix Renaudot. Franz-Olivier Giesbert est par ailleurs un grand défenseur de la cause animale. On lui doit L’animal est une personne (Fayard, 2014) et Manifeste pour les animaux (Autrement, 2014).
 
Dernier ouvrage paru : Histoires intimes de la Ve République. Tome 1 : Le sursaut (Gallimard).